La RSE se révèle de plus en plus nécessaire pour les chefs d’entreprise. Avec tous les changements que notre monde vit, il est important de s’adapter et de se questionner sur son environnement, son écosystème, ses relations avec ses parties prenantes et ses valeurs.
De plus, cet impératif est souligné par le plan pour l’accélération écologique des TPE et PME lancé en juin 2020 par la ministre Elisabeth Borne, avec Bpifrance et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Des évolutions majeures portant l’impératif de RSE dans les PME
Si la RSE n’est pas obligatoire, elle n’est, en tout cas, pas un sujet à ignorer. Effectivement, l’enjeu change sur plusieurs niveaux.
La réglementation
De toute évidence, la réglementation évolue, comme le bilan GHG (émissions de gaz à effet de serre) qui est demandé tous les 4 ans aux entreprises de plus de 500 salariés. La DPEF (Déclaration de performance extra financière), quant à elle, va devenir obligatoire pour de nombreuses entreprises. Actuellement, elle est applicable aux entreprises de plus de 500 salariés, de plus de 40 millions d’euros de chiffres d’affaires si elles sont cotées, et de plus de 100 millions d’euros de chiffres d’affaires si elles ne sont pas cotées. A partir de 2024, elle concernera également les entreprises de plus de 250 salariés.
Le financement
De plus en plus, les financiers prennent en compte le critère de la RSE. Avant d’accorder des prêts, les banques demandent des données sur la RSE. C’est également le cas des investisseurs. En effet, ils ont également besoin de faire attention à leurs propres actions et de justifier leurs engagements RSE. Cela peut être illustré par la forte croissance des fonds ESG (Environnement, social et gouvernance).
Les donneurs d’ordres
Les donneurs d’ordres sont plus attentifs aux engagements RSE de leurs fournisseurs. Ils sont vigilants sur le respect des droits humains, le RGPD sur la protection des données personnelles, et la loi de lutte contre la corruption, Sapin 2. La commande publique est également touchée. Le texte du Plan Climat, adopté en juillet 2021, stipule que d’ici cinq ans au plus tard, tous les marchés publics incluront des clauses écologiques et sociales.
Motiver ses équipes et les alimenter
La RSE est une bonne manière de recruter, de motiver et de rendre plus efficace son équipe, notamment pour les métiers susceptibles de générer du stress comme, par exemple, le digital, le numérique, ou l’industrie. En particulier parmi les jeunes générations, les équipes sont en quête de sens et l’expriment ouvertement. Ils attendent de leur employeur qu’il prenne un engagement environnemental, social et sociétal et ce, de manière explicite et effective.
La RSE est, finalement, une opportunité plutôt qu’une contrainte. Elle permet à l’entreprise de se démarquer et de mieux toucher sa cible. En plus de cela, elle répond aux attentes, non seulement des clients et partenaires, mais aussi des salariés qui montreront plus d’intérêt à leur travail, et amélioreront leur performance.
Source: Forbes FR