L’évolution du leadership conscient à travers plusieurs niveaux

Nous ne le répéterons jamais assez, le leadership est un élément clé dans le fonctionnement d’une équipe et surtout de l’entreprise. Malgré les sources d’informations à notre disposition, le leadership connaît une crise mondiale. Pourquoi ? Cela peut s’expliquer par le fait que le leadership est, encore de nos jours, enseigné dans le but d’en tirer des performances efficaces et des résultats. Cet enseignement du leadership traditionnel ne laisse en réalité pas de place pour les nouveaux enjeux comme l’environnement et la vie au sein de l’entreprise.  

Cette manière institutionnelle de diriger affecte les équipes et les résultats de l’entreprise.

En effet, selon des études de l’institut Gallup réalisées auprès d’organisations au niveau mondial, plus de 20% des employés font un burn-out chronique et seulement 15% se sentent engagés par la performance et la culture de leur entreprise. Les 85% autres ne se sentent concernés que par leur salaire.  

C’est pourquoi le leadership nécessite une constante remise en question. 

Le philosophe britannique Richard Barrett a identifié 7 niveaux pour atteindre un leadership conscient. 

  • Les niveaux du leadership traditionnel : centré sur les besoins personnels.  

Le leader contrôlant : avec un focus sur les profits, l’organisation agit de manière très stricte et prudente, ce qui ne laisse pas de place à la créativité, l’agilité ou la souplesse. Les employés auront tendance à ne pas être engagés dans leurs tâches face à ce type de leader. Mais ils ne feront pas d’erreurs, par peur d’être sanctionnés.  

Le leader influent : ce dernier porte un début d’intérêt dans les relations puisqu’il pose des questions à ses collaborateurs. Ceci dit, il n’arrive pas pour autant à mettre en place un système répondant aux attentes sociétales ou environnementales.  

Le leader gestionnaire : concentré sur la performance et la productivité, il peut se retrouver enfermé dans une spirale bureaucratique à cause des difficultés à se détacher des processus. Actuellement, la plupart des organisations se situent à ce niveau.  

  • Le niveau de transformation : l’ouverture.  

Le leader facilitateur : il a commencé son développement personnel et influence les autres parce qu’il est. Il a une grande maîtrise de soi, s’investit dans l’humain et accompagne son équipe. L’organisation, à ce niveau-là, est considérée comme agile : elle favorise l’apprentissage en permettant aux équipes de commettre des erreurs et d’en sortir grandies. Le travail d’équipe est valorisé. 

  • Les niveaux du leadership conscient.  

Le leader inspirant : il favorise la cohésion interne et sert de pont de communication entre les différents départements.  

Le leader mentor : il accompagne son équipe et la conseille. Sa priorité consiste à développer son équipe et l’ aider à s’épanouir. De plus, il choisit la protection de l’environnement en effectuant des actions qui dépassent les obligations légales. 

Le leader visionnaire : au service de l’humanité, il veut avoir un impact positif sur la société. Il base sa stratégie sur le long terme en ayant en tête les générations futures.  


Source: Cadre dirigeant magazine