En 2021, les entreprises doivent se doter d’une réelle capacité de transformation. Une tâche difficile, mais indispensable à leur survie et à leur rebond, que seule la direction peut impulser. transformation de l’entreprise transformation entreprise
Avec la crise du Covid-19, cela traduit une incertitude stratégique tout aussi importante que durable. transformation entrepriseAinsi, les entreprises publiques et privées doivent ajuster leur positionnement et leurs services. Mais elles vont également devoir le faire à plusieurs reprises pour s’adapter, à chaque fois, aux nouvelles donnes. transformation de l’entreprise
Mais alors, pourquoi se transformer? transformation de l’entreprise
Pour préserver la santé des collaborateurs, organiser le télétravail et assurer les activités essentielles au début de la crise, les entreprises ont dû réagir sur le terrain. Puis elles ont modulé à la baisse ou à la hausse les activités et les projets, en fonction de la valeur ajoutée, de la faisabilité et des premiers dommages financiers. transformation de l’entrepriseSur le plan stratégique, cela implique la capacité à projeter, au moins à moyen terme, un positionnement cohérent avec une vision de la mission de l’entreprise, de son contexte, de son marché, etc. Puis il faut se donner les moyens d’y arriver.transformation de l’entreprise
Ainsi, si les entreprises ont acquis la certitude de la nécessité d’adapter leur positionnement et d’évoluer en conséquence, dès lors, il ne s’agit plus d’une grande transformation à réussir, mais bien d’une capacité de transformation à acquérir.
Le concept de « capacité à se transformer » n’a rien de naturel pour les dirigeants d’entreprises. Il implique déjà un changement profond, pour passer de l’idée que « notre métier est de délivrer le service à nos clients, à nos administrés » à celle que « notre métier est tout autant de délivrer que de changer le service en permanence pour l’adapter aux nouvelles données ». transformation entrepriseLa taille de l’entreprise joue ici un rôle déterminant, dans la mesure où elle rend particulièrement complexe et difficile l’organisation et le pilotage des transformations.
C’est pourquoi il faut une réelle capacité de transformation, soutenue par trois piliers :
– culturel : instaurer une culture d’entreprise favorable au changement, avec des valeurs communes, une vision, un leadership, une confiance, une délégation propre, des marges de manœuvres claires, du respect, une place pour chacun… – organisationnel : se doter des modèles, des méthodes, des processus, de la gouvernance, ainsi que des compétences individuelles et collectives nécessaires pour concevoir, mener et réussir les transformations. – technique : s’armer d’une ingénierie informatique de qualité permettant de développer avec efficacité les nouvelles façons de fonctionner en termes de systèmes d’information.
Un changement que seule la direction générale peut porter.
Se doter d’une capacité de transformations adaptées est coûteux. Il mobilise des leviers culturel, organisationnel et technique que seule la direction générale peut activer. De même, si la DRH et la DSI sont déjà bien installées dans l’entreprise, sont-elles pour autant actives, au bon niveau, sur les leviers culturels et techniques dont elles ont respectivement la charge ? Les observations sur le terrain tendent à ne pas valider cette hypothèse. La DRH est trop souvent centrée sur ses missions opérationnelles (social, paie, compétences, etc) et éloignée des logiques culturelles et la DSI pas assez « stratégique » dans son approche.
Il s’agit alors, pour la direction générale, de missionner de façon claire les trois directions. Avec un mandat négocié qui fixe l’équilibre entre les objectifs de capacité de transformation à atteindre et les moyens alloués à cette fin. transformation entreprise
Aujourd’hui, les directions générales sont appelées à faire preuve de courage et de leadership. D’une part dans le choix des nouveaux positionnements stratégiques. Et d’autre part dans un changement de paradigme assumé, marqué par un investissement immédiat dans la capacité de transformation de leurs entreprises. Elles garantiront ainsi, non seulement la survie, mais aussi le rebond de leurs entreprises après la crise. Source : HBR